14 rue Saint Just
93210 La Plaine Saint-Denis
Entre guerres, crise climatique, attaques des droits sociaux… il nous semble plus que nécessaire, quoi qu’il arrive, de continuer de s’entraîner à naviguer À contre-courant.
Comment ça marche ?
- Tout d’abord, il faut impérativement réserver au 01 49 98 39 20 ou via HelloAsso ou le formulaire ci-dessous. Le tarif est de 30€ et comprend l’apéro, le repas (avec du bon poulet fermier du Perche) ainsi que le spectacle.
- Le jour J, vous serez accueillis entre 19h et 19h30 pour l’apéritif, par les membres de la Compagnie.
- Vous voilà attablés à La Belle Étoile. Comédiens et techniciens de la Compagnie Jolie Môme vous servent le repas dans le cadre chaleureux du théâtre, puis montent sur scène pour 1h30 À contre-courant !
UN DÎNER-SPECTACLE SPÉCIAL
puisque Olivier Milleron, cardiologue du collectif Inter-hôpitaux, viendra nous présenter son livre Pourquoi fumer, c’est de droite.
Radiographie d’une industrie cynique et destructrice.
Pourquoi le mouvement social qui dénonce les multinationales, la malbouffe et les industries polluantes ne s’attaque-t-il pas à l’industrie du tabac ? Pourquoi le blackbloc prend-il pour cible des banques ou des fast-foodsmais pas les bureaux de tabac ? Pourquoi beaucoup de militants anticapitalistes et écologistes continuent à fumer ?
Car fumer et financer les grandes firmes du tabac posent un problème politique : l’industrie du tabac a toujours été à la pointe dans ce qui se fait de pire dans l’histoire du capitalisme. Raconter le succès et l’histoire de l’industrie du tabac, c’est raconter le capitalisme dans ce qu’il a de plus destructeur et cynique : l’esclavage, le travail des enfants, la propagande, la stratégie du doute, la corruption des scientifiques et des politiques, la pollution, l’exploitation des paysans des pays pauvres, les tribunaux arbitraux supra-nationaux qui mettent à mal les démocraties, etc.
L’industrie du tabac est, comme le capitalisme, devenue plus puissante que les États : elle nous empoisonne et nous tue à petit feu.
Fumer et donc financer consciemment une telle industrie, c’est choisir son camp.