2000 – Cris et vociférations

Un dimanche après-midi à Montmartre, les touristes se pressent dans les rues étroites aux abords de la place du tertre.

Au milieu d’eux, fendant la foule, nous cherchons un endroit pour chanter. Justement, face à un restaurant, le trottoir s’élargit et semble constituer un recoin propice.
Nous nous regroupons et rassemblons notre matériel. Michel saisit l’accordéon. Il n’aura pas le temps de s’en servir : des policiers surgissent sur le théâtre des opérations.

Il n’est pas possible de chanter ici, c’est pas pour les artistes.
Nous nous étonnons de tant de sévérité. Mais nous n’avons pas le choix : « Moi, dès que je vois un artiste, j’interviens. » nous explique un agent.
Nous nous indignons qu’on s’en prenne ainsi aux plus faibles.
Un policier assène : « T’arrête tout de suite ou j’te mets un P.V pour cris et vociférations sur la voie publique. »

Mais, on dit encore une phrase et le P.V promis tombe.

Le P.V en vrai…

Le P.V en vrai...

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